L’histoire de la Pointe-du-Moulin
En 1672, l’intendant Talon concède l’île à titre de seigneurie à François-Marie Perrot, gouverneur de Montréal, qui y installe un poste de traite de fourrures face à Sainte-Anne-de-Bellevue et la ferme de son domaine dans la Grande Anse, à proximité de l’actuelle Pointe-du-Domaine. En 1684, la seigneurie est vendue à Charles LeMoyne, puis en 1703 à Joseph Trottier dit Desruisseaux et Françoise Cuillerier, son épouse, qui déplacent le domaine seigneurial à la pointe et y font construire leur manoir en 1705 et le moulin à vent en 1707-1708.
Le parc de la Pointe-du-Moulin met en vedette ce magnifique moulin à vent dont les ailes tournent encore. Non loin du moulin, se trouve la maison du meunier, construite en 1786-1787 et occupée notamment par Jean-Baptiste Relle (Harel) de 1786 à 1791, puis par Charles Cytoleux dit Langevin, tous deux maîtres fariniers.
Le moulin à vent de l’Île Perrot est l’un des deux seuls encore fonctionnels parmi les 18 qui existent encore au Québec. Tous les pionniers de l’Île Perrot, qu’ils soient de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, de L’Île-Perrot, de Pincourt ou de Terrasse-Vaudreuil ont fréquenté le moulin à vent qui est une icône pour la population de l’île et de la région de Vaudreuil-Soulanges. La Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot où est situé le Parc historique est particulièrement fière de ce patrimoine.